Le 26 avril dernier, nous organisions une réunion d’information préalable (RIP) pour notre projet de parc de 7 éoliennes réparties sur les communes de Geer, Hannut et Braives. Une bonne centaine de personnes sont venues écouter la présentation du projet dans la salle communale de Hollogne-sur-Geer. Monsieur Dominique Servais, bourgmestre de Geer nous a fait l’honneur de présider la réunion, nous a accueillis avec bienveillance et nous a félicité pour notre entreprise courageuse.
En introduction, Bernard Deboyser a présenté notre coopérative HesbEnergie et ses activités, suivi par le témoignage de deux de nos coopérateurs locaux, Maarten De Groote et Luc Vercruysse. Ils ont expliqué leurs raisons personnelles de soutenir le projet dans leur région. Ensuite, Pierre Audrit, chargé de mission, a détaillé les grandes lignes du projet, avec 7 éoliennes de maximum 180m qui peuvent alimenter jusqu’à 21.000 ménages avec une capacité de production annuelle de 77.000 MWh. Les éoliennes se répartissent entre Geer (5 éoliennes), Hannut (1 éolienne) et Braives (1 éolienne) et situées entre, au sud, la chaussée Romaine du côté de Tourinne et sous l’axe de Lens-Saint Servais et Lens-Saint-Rémy au nord. Elles seront développées en partenariat avec Eneco.
Parmi les arguments pour ce projet, nous avons expliqué qu’il s’agit de la dernière zone encore disponible au centre de la Hesbaye, au sein de deux couloirs dans la zone militaire d’entrainement de vol basse altitude des hélicoptères. Ce qui induit qu’il n’y a pas d’effet d’encerclement. Ce projet de parc est également au cœur d’une zone de grandes exploitations agricoles en monoculture, particulièrement venteuse pour la Wallonie.
En conclusion, Le bureau d’étude a rappelé les principes de l’étude d’incidence nécessaire à la demande de permis unique pour le parc éolien. Cette étude suivra directement la RIP avec les relevés sur une période d’un an les fréquentations d’oiseaux et de chauves-souris. Dans les cas récents, l’étude d’incidence débouche presque toujours sur des mesures de compensation pour l’avifaune de l’ordre de 1 à 2 hectares de superficie protégée par mât implanté. Ce qui entraîne généralement une augmentation locale de la biodiversité. Ce phénomène a été constaté par les responsables de l’asbl Faunes et Biotopes sur les 30 hectares de zone de compensation du parc de Boneffe.
Enfin, une session de questions-réponses a permis au public présent de s’exprimer. La RIP s’est terminée autour d’un verre pour permettre la poursuite des discussions, dans une atmosphère sérieuse et conviviale.